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En conversation avec Christopher Barry, Directeur général, SCIS

Christina Wong, Responsable des communications stratégiques à la SCIS, s’est récemment entretenue avec Christopher Barry, Directeur général de la SCIS, lors d’une causerie au coin du feu chez lui, à Toronto. Ils ont abordé les questions soulevées par les membres de la société. L’entretien vous en apprendra davantage sur Christopher, ce qui l’a amené à la SCIS, comment se sont passés ses six premiers mois dans son nouveau rôle et ses idées sur la vision de la SCIS.

Le beau tableau que l’on voit derrière Christopher est peint par sa mère. Quelle artiste!

Vous trouverez sur notre site Web, accessible au public, la réponse à d’autres questions qui reviennent souvent. Vous avez encore une question, une suggestion ou une opinion? Partagez vos idées grâce à la rubrique Demandez au Directeur général.

Parlez-nous un peu de votre parcours professionnel.
J’ai eu trois carrières. La première c’était dans l’armée canadienne où j’étais un officier. La deuxième était dans les affaires. J’ai travaillé dans le domaine des services financiers et des chaînes d’approvisionnement en tant que cadre supérieur. Ma troisième carrière consiste à travailler avec des organismes à but non lucratif et à effectuer des redressements et des transformations. C’est donc une occasion particulièrement intéressante pour moi d’être ici. Il y a beaucoup de choses à faire, et j’ai hâte de les accomplir.

Qu’est-ce qui vous a amené à la SCIS?
Je pense que cette occasion présentait des nuances que je trouvais intéressantes. Premièrement, il ne s’agit pas vraiment de redressement. C’est plutôt une transformation. On parle d’une société qui a subi de nombreux changements, beaucoup de perturbations. Et j’y ai vu la possibilité d’aider à redonner aux membres confiance dans l’organisme – confiance entre eux et le conseil – et de participer à la gestion d’un organisme qui essayait de trouver son chemin dans un monde en évolution.

Pourquoi pensez-vous que vous êtes la bonne personne pour la SCIS?
Eh bien, il va sans dire que je ne suis pas un professionnel de la santé et sécurité. Ma contribution dépend donc de ma compréhension des associations commerciales et des organisations professionnelles, de ce qu’elles doivent être et ce qu’elles doivent faire pour réussir. J’étais donc intrigué par le défi. Je trouvais qu’il offrait des occasions extraordinaires d’ajouter de la valeur à la société. C’est un défi continu, mais qui m’interpelle.   

Quelle est votre approche du leadership?
Le leadership, à mon avis, va dans les deux sens. La raison d’être des organismes comme la SCIS est de faire pour les membres ce que ceux-ci ne peuvent pas faire pour eux-mêmes. Ma démarche se construit autour des gens et des processus. Comment allons-nous amener les gens à faire partie de la société afin de rajeunir l’effectif et ainsi donner ce petit coup de pouce dont elle a vraiment besoin en 2022? Par ailleurs, comment amorcer des processus qui renforcent la perception de la valeur que peut apporter l’adhésion à la SCIS et ce que cela peut apporter à la carrière et à la vie professionnelle du membre?

Qu’est-ce qui vous rend le plus fier à la SCIS?
Ce dont je suis le plus fier, ces six derniers mois, se joue sur deux tons. Pour commencer, nous avons apporté à la société une certaine discipline en matière de gestion. C’est-à-dire que nous avons pu nous concentrer sur des résultats palpables en rapport avec la valeur qu’apporte l’adhésion à la société, et avec notre gouvernance. Il y a une responsabilisation de la société qui, je pense, n’existait pas avant. Et, par la suite, il s’agit d’écouter les membres afin de comprendre leurs préoccupations et comment nous pouvons y répondre. Ce furent donc six mois bien occupés.

On ne peut pas résoudre un tel problème ou un tel défi en six mois. Il a fallu entre dix et douze ans pour le créer. Il va donc falloir un peu plus longtemps pour remédier à toutes ses facettes. Mais je suis plutôt content des progrès jusqu’ici.

De quelle façon les membres de la SCIS peuvent-ils commencer à ressentir les changements?
Pour ce qui est des changements, je me concentre essentiellement sur le temps de réponse aux membres et aux nombreuses questions qu’ils posent quant à l’orientation que nous adoptons. Nous avons désormais un Centre de soutien qui s’engage à répondre à plus ou moins n’importe quelle question en deux jours ouvrables.

L’autre aspect, c’est savoir où nous pouvons continuer à améliorer nos processus. Et ce serait surtout en rapport avec l’intérêt qu’il y a à devenir membre et les possibilités de constitution de réseaux que nous continuons à offrir aux membres.

Qu’entendez-vous par « une SCIS unique »
Les membres m’ont posé beaucoup de questions sur ce que j’appelle « une SCIS unique » et ce que cela signifie. Je veux simplement dire que nous sommes un organisme qui s’apparente à une flotte de bateaux, à une flottille.

Certaines de nos sections sont nos porte-avions. Elles sont très grandes. Elles ont un effectif important dans lequel puiser. Nous avons d’autres sections plus petites, et d’autres, plus petites encore. Je pense qu’autrefois, nous ne voyagions pas tous dans la même direction. Alors voilà une amélioration. Nous avons un objectif qui nous donne un sens de l’orientation à suivre, de ce que nous voulons accomplir. Ce qui nous ramène à l’idée de faire pour les membres ce qu’ils ne peuvent pas faire par eux-mêmes. Quels services offrons-nous que les membres ne peuvent pas se procurer seuls? Il s’agit de l’établissement de réseaux, de l’éducation, des occasions d’assister à des exposés ou des commentaires sur l’évolution de la discipline. Tout cela fait partie des avantages que nous pouvons offrir aux membres et auxquels ils attachent une grande valeur. 

Quand les membres peuvent-ils s’attendre à voir des changements?
En fait, je pense que les changements sont déjà amorcés. Ce n’est peut-être pas évident aux yeux de tous, mais il y a des petites choses. Je viens de Montréal. Et pour nous-mêmes, c’est très important de parler le français. Nos membres s’y attendent. Nous sommes un pays très diversifié. Nous devons écouter tout le monde. Que vous viviez au Québec ou ailleurs au Canada, nous reconnaissons que nous voulons entendre la diversité des voix de nos membres et nous prenons des dispositions à cet effet. Nous examinons nos offres en matière d’éducation et nous reconnaissons que des modifications s’imposent. Les cours doivent correspondre aux réalités de notre défi aujourd’hui en sécurité. Nous venons de vivre deux ans de pandémie de la COVID. Qu’offrons-nous en matière d’éducation en réponse? Nous envisageons d’autres modifications en réponse à l’évolution de notre gouvernance et de nos membres. Nous ne sommes pas une société qui reste immobile. Les meilleurs parmi nous sont constamment en voie d’amélioration, et cherchent continuellement de nouvelles façons d’aborder les enjeux de sécurité. Nous devons, en tant qu’organisme, refléter cette énergie et cette efficacité. Nous avons commencé à le faire, et je pense que nous verrons une accélération dans ce domaine au cours des quatre à cinq mois à venir.

Quel est votre appel à l’action pour les membres?
Faisons croître ensemble le nombre de nos membres. Nous avons [plus de] 32 000 professionnels de la santé au pays. Bon nombre d’entre eux sont à la recherche d’un organisme qui leur donne de la valeur, à la recherche de services qu’ils ne peuvent pas se procurer par eux-mêmes. Nous avons l’occasion de parler à tous ces gens et de les inviter à adhérer à la nouvelle SCIS revigorée. Je pense que le nombre de nos adhésions est notre caractéristique la plus séduisante, qu’il s’agisse de l’adhésion de groupe, de l’adhésion professionnelle, de l’adhésion pour personne retraitée, ou, surtout maintenant, car c’est là notre avenir, de l’adhésion étudiante. Nous avons des possibilités de travailler ensemble et nous cherchons à nous imposer plus définitivement dans le monde de la sécurité que nous ne l’avons fait par le passé.

Nous avons plusieurs rubriques. L’une d’elles est Demandez au Directeur général. Vous pouvez m’appeler ou m’écrire, et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.